Équité salariale : le temps file et les employeurs sous réglementation fédérale doivent emboîter le pas

Le 20 septembre 2022 — Ottawa, Ontario — Commission canadienne des droits de la personne

À l'occasion de la Journée internationale de l'égalité de rémunération, Karen Jensen, commissaire fédérale à l'équité salariale, a déclaré ce qui suit :

 

La journée internationale de l'égalité de rémunération donne aux pays du monde l'occasion de reconnaître le travail accompli par les femmes et leur droit d'être payées équitablement. Cependant, cette journée n'est pas seulement une journée de reconnaissance du travail des femmes. Il s'agit également d'un appel à l'action.

L'équité salariale est un droit de la personne reconnu internationalement. Pourtant, le travail traditionnellement effectué par les femmes reste sous-payé et sous-évalué partout dans le monde. Cette situation persiste malgré les efforts des gouvernements et des organisations qui tentent de combler l'écart salarial entre les hommes et les femmes. De toutes les femmes, celles vivant avec un handicap, les nouvelles arrivantes, les femmes racisées ou autochtones et celles de la communauté 2ELGBTQI+ comptent parmi celles dont le travail est le plus sévèrement sous-payé et sous-évalué.

Au Canada, la Loi sur l'équité salariale est en vigueur depuis un peu plus d'un an. Cette loi assure un salaire égal pour un travail de valeur égale et exige que les employeurs sous réglementation fédérale agissent de manière proactive pour mettre en oeuvre l'équité salariale dans leur milieu de travail.

Quand je considère les défis des dernières années, je suis humblement touchée par l'engagement, le dévouement et les efforts dont a fait preuve la communauté des intervenants sous réglementation fédérale pour faire progresser l'équité salariale dans leur milieu de travail.

Cependant, l'échéancier accordé aux employeurs pour leur permettre de remplir leurs obligations en matière d'équité salariale arrive à terme plus rapidement que beaucoup d'employeurs ne le pensent. Il est important que les employeurs comprennent quels sont leurs obligations en matière d'équité salariale et les échéanciers qu'ils doivent respecter.

Les étapes que les employeurs doivent franchir pour respecter leurs obligations relatives à l'équité salariale demandent du temps. Certains employeurs doivent constituer un comité d'équité salariale. Tous les employeurs doivent identifier des catégories d'emploi, déterminer lesquelles d'emploi sont à prédominance féminine et lesquelles sont à prédominance masculine, établir la valeur du travail accompli, calculer et comparer la rémunération, et afficher la version définitive de leur plan d'équité salariale d'ici le 3 septembre 2024. Le temps file. Les employeurs doivent se mettre au travail.

L'Unité de l'équité salariale de la Commission canadienne des droits de la personne est là pour vous aider. Nous pouvons appuyer les employeurs en leur fournissant des outils et des orientations. Les bases sont établies.

Réussir à atteindre l'équité salariale dans les milieux de travail sous réglementation fédérale au Canada est un objectif extrêmement important. Combler l'écart salarial entre les hommes et les femmes permettra de renforcer les milieux de travail et de les rendre plus équitables, ce qui est essentiel pour assurer la stabilité économique et sociale de notre pays. Lorsque les femmes prospèrent, nous pouvons tous et toutes prospérer.

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